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Pendant les périodes hivernales, le chauffage est indispensable dans votre logement pour votre confort et celui de votre famille. En cas de panne ou d’un dysfonctionnement du chauffage, vous devez réparer voire changer carrément votre chaudière pour votre sécurité. Cependant, cela représente un coût énorme pour vous vu votre situation financière. Pas de panique, vous pourrez vous faire aider par des aides publiques. Lesquelles ?
1 – Le crédit d’impôt transition énergétique (CITE)
En réalisant des travaux de rénovation énergétique comme le fait de remplacer sa chaudière à fioul, vos dépenses seront déduites en partie de vos impôts sur le revenu. Les travaux concernés sont l’installation d’une pompe à chaleur, changement de chaudière, régulation ou programmation du chauffage, etc.
Les logements concernés par cette réduction d’impôts sont les maisons achevées de plus de 2 ans et les résidences principales. Le CITE n’exige aucune condition de ressource, toutefois, les montants des dépenses dans les travaux sont 8000 euros pour une personne célibataire ou veuve, le double pour un couple vivant ensemble + 400 euros par personne à charge.
Il est à noter que les travaux doivent être réalisés par des professionnels agréés. Le montant des déductions fiscales est de 30 % sur le prix d’achat des matériels et équipements uniquement.
2- L’éco prêt à taux zéro
Les propriétaires de logement pourront financer leurs travaux de rénovation énergétique des logements comme le fait de remplacer une chaudière grâce à l’éco prêt à taux zéro. Les travaux concernés sont le changement de chaudière à condensation, individuelle ou collective, installation d’une pompe à chaleur et équipement de production d’énergie utilisant une source d’énergie renouvelable.
L’éco-prêt à taux zéro ne peut être appliqué tant que les matériaux et équipements ne sont pas fournis par un professionnel RGE. Les logements concernés sont ceux achevés avant le 1er janvier 1990 et ceux utilisés comme résidence principale. Comme le CITE, l’éco prêt à taux zéro n’exige aucunes ressources.
Le plus, c’est qu’il n’y a pas non plus de dépenses exigées. Toutefois, le montant de l’emprunt ne peut excéder 30 000 euros pour un bouquet de travaux ou une rénovation énergétique globale.
3 – La TVA à taux réduit
Lorsque vous envisagez de remplacer votre chaudière à gaz dans votre foyer, vous pourrez bénéficier d’une TVA à taux réduit inférieur à 20 %. Pour des travaux de rénovation énergétique comme l’installation, pose ou entretien d’une pompe à chaleur, d’équipements d’économie d’énergie et autres, vous bénéficiez d’un taux réduit de 5,5 % contre 10 % pour des travaux d’amélioration, d’aménagement ou d’entretien.
Tout le monde peut bénéficier de la TVA à taux réduit qu’il soit propriétaire ou locataire. Les travaux concernés par cette TVA à taux réduit sont les installations de pompe à chaleur, chauffage, régulation ou programmation de température, changement de chaudière et autres. Les logements concernés sont ceux achevés depuis plus de 3 ans et ceux à titre résidence principale ou secondaire.
La TVA à taux réduit n’implique pas le montant des ressources ainsi que le montant des travaux.
Les aides de l’ANAH
Dans le but d’améliorer le confort des propriétaires dans leur logement, l’agence ANAH leur accorde des subventions concernant les travaux d’installation complète individuelle ou collective de chauffage, l’équilibrage et régulation des installations de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire et autres travaux de rénovation énergétique réalisés par des professionnels du bâtiment.
Seuls les ménages aux ressources très modestes et modestes bénéficient des subventions. Les logements concernés sont ceux qui ont été achevés depuis 15 ans à la date de la demande de subvention. Le montant des dépenses doit dépasser les 1500 euros HTC sauf pour les propriétaires aux ressources très modestes. D’ailleurs, ces derniers peuvent changer leur chaudière à un euro.
Il est à noter que tous ces aides, CITE, ANAH, TVA à taux réduit et éco prêt à taux zéro, sont cumulables. Vous trouverez plus d’informations sur le site www.economie.gouv.fr.